Niveau d’alerte rouge : la pollution de l’air persiste chez nous 

La pollution de l’air persiste en Guadeloupe en raison du passage d’une brume de sable, mais aussi de l’activité humaine. Face à ce constat, le niveau d’alerte rouge qui correspond à la procédure d’alerte sur persistance est prévu pour ce jeudi.

Toutefois, selon Léony Fillaudeau, chargée de communication à Gwad’Air, cette situation ne devrait pas durer :

A priori, jusqu'à la fin de la semaine, on va certainement relever des niveaux élevés en particules fines, mais on ne restera pas forcément en épisodes de pollution jusqu'à dimanche par exemple. Aujourd'hui, le modèle de prévision de la qualité de l'air affiche un passage au niveau rouge à cause de la persistance de l'épisode. Néanmoins, ce n'est pas impossible que cela évolue dans un sens ou dans l'autre en fonction des précipitations qu'on va pouvoir rencontrer.

Quelques recommandations

A noter que même si le niveau de pollution est plus élevé du côté de Basse-Terre, c’est bien tout l’archipel qui est concerné par cet épisode de pollution. Par ailleurs, cette dégradation de la qualité de l’air n’est pas sans impact sur la santé de plus fragile. À ce titre, Léony Fillaudeau rappelle :

Pour les femmes enceintes, par exemple, les jeunes enfants, les personnes âgées ou encore, les personnes souffrant de pathologies cardiaques ou respiratoires, notamment, il s'agit de privilégier les sorties brèves en extérieur. On va aussi limiter les déplacements aux abords des grands axes routiers, notamment aux heures de pointe. Et puis, limiter ses activités physiques et sportives intenses que ce soit en extérieur ou en intérieur.

L’ensemble de la population est, elle, invitée à consulter un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire ou cardiaque. Mais aussi à continuer d’aérer son logement, car « l’air intérieur est toujours plus pollué que l’air extérieur ».

Enfin, plusieurs recommandations sont à suivre également pour éviter d’aggraver la situation. Notamment le respect de l’interdiction de boucan, éviter les activités nécessitant de la combustion à l’image des barbecues, et privilégier les transports en commun ou le covoiturage et limiter sa vitesse de conduite.