Lutte contre les sargasses en Guadeloupe : l’Etat signe deux conventions avec Petit-Bourg et Goyave
Dans le cadre de sa visite dans l’archipel, Marie Guévenoux, la ministre déléguée en charge des Outre-Mer a signé hier après-midi (jeudi 18 avril) deux nouvelles conventions de financement. Elle a visité également un dispositif de barrages flottants.
Marie Gévenoux, ministre délégué chargée des Outre-mer a signé hier après-midi deux contrats qui visent à lier l’État et la ville de Petit-Bourg d’un côté, à hauteur de 553 000 euros et l’autre avec celle de Goyave, pour 880 000 euros.
Ces aides devront permettre à ces collectivités de continuer la lutte contre les sargasses. La ministre a ensuite réalisé la traversée entre le port de Petit-Bourg et Jarry avec avec la cellule Pulsar (Plan d’urgence local des sargasses) afin d’observer les barrages flottants installés au large pour dévier les algues brunes.
La ministre a détaille l’objectif de ces deux conventions nouvelles avec les communes sinistrées.
Elles vont permettre aux communes de financer des barrages flottants, mais aussi des moyens terrestres et nautiques pour capter les algues. Pour nous, c’est un sujet important et je remercie Sylvie Gustave dit Duflo pour son engagement en tant que présidente de l’Office français de la biodiversité (OFB) sur ce sujet et comme vice-présidente de la région. Sur les sargasses, on a à la fois les conditions sanitaires qui impactent les populations mais aussi le phénomène d’érosion sur nos côtes. En 6 ans, des plages ont disparu, avec des conséquences la mangrove, le corail, les herbiers. Donc, c’est très important que l’Etat soit présent aux côtés des Guadeloupéens et des Guadeloupéennes et des communes. L’an passé, l’Etat avait financé 6,8 millions d’euros contre les sargasses, cette année, 6 millions d’euros seront consacrés à cette lutte.
« Une bonne nouvelle »
Pour David Nebor, le maire de Petit-Bourg, cette aide de l’Etat de 553 000 euros est une bonne nouvelle.
Nous avons commencé des chantiers pour préserver les populations et l’environnement. Cette enveloppe supplémentaire nous permettra d’acheter du matériel, de la mécanique, des engins qui permettront de collecter les sargasses en mer et à terre
Pour arriver à contenir durablement les sargasses, ll faut mutualiser à l’international mais aussi créer un syndicat du type « Route de Guadeloupe », estime Sylvie Gustave dit Duflo.
Nous travaillons sur la mise en place du syndicat mixte ouvert. Cela permettrait de mutualiser et anticiper les échouements. Ensuite, on a un travail de coalition à l’échelle nationale mais aussi internationale, avec un certain nombre de pays
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.