De fausses alertes mobilisent inutilement les secours en mer

Par 03/12/2025 - 12:24 • Mis à jour le 03/12/2025 - 12:40

Des faux appels à l’aide et des tirs injustifiés de fusées de détresse sont recensés chaque année. Ce fut encore le cas en Guadeloupe ces derniers jours. Ce genre de comportement déclenche la mobilisation des secours, au risque d’empêcher d’autres interventions avec aussi un coût financier non négligeable. Les auteurs de telles "plaisanteries" risquent des sanctions lourdes.

    De fausses alertes mobilisent inutilement les secours en mer
Photos SNSM PàP

Avec ces déclenchements intempestifs, toute la chaîne de secours est fragilisée car monopolisée inutilement. Il peut s’agir de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), mais aussi des pompiers ou de la Sécurité civile.

Ça coûte de l’argent, bien sûr, mais surtout, les conséquences peuvent être dramatiques. Car à partir du moment où ils sont engagés, les secours ne peuvent pas être déployés ailleurs.

Plusieurs fausses alertes ces jours-ci

Le dernier épisode remonte à pas plus tard qu’hier soir vers 18 h 15. Les bénévoles de la SNSM ont passé une partie de la soirée à rechercher un éventuel plaisancier en difficulté.

Ils ont été sollicités après le tir d’une fusée parachute vue par des témoins au niveau du Helleux, à Sainte-Anne. Une fois sur place, ils n’ont rien trouvé, le tir venait, a priori, de la plage où rien d’anormal non plus n’a été constaté. 

Vendredi soir déjà, à 20 h 30, le CROSSAG a engagé le semi rigide de la station SNSM pour une investigation dans le Petit Cul-de-Sac marin, près de l’îlet Cochon, pour un signal pyrotechnique de détresse rouge. Les équipes ont dû patrouiller de nuit pendant près d’1 h 30. Il s’avère, là aussi, que le tir provenait des berges de Pointe-à-Pitre. 

Les risques encourus

Rappelons qu’il est strictement interdit d’user de tels moyens pour s’amuser, c'est uniquement en cas d’urgence. Selon la loi, le fait de provoquer inutilement le déploiement des moyens d’intervention, peut valoir jusqu’à 30 000 euros  d’amende et deux ans d’emprisonnement.

 

 


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