Régionales : Huit listes ne seront pas remboursées

Par 09/12/2015 - 13:46 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28

À l'exception des deux candidats qualifiés pour le deuxième tour des élections régionales, aucune des huit autres listes engagées n’a réussi à dépasser la barre des 5% de suffrages exprimés. Ce type d’échec politique peut avoir des conséquences financières importantes.

    Régionales : Huit listes ne seront pas remboursées
La loi est très claire sur le sujet. Pour obtenir le remboursement forfaitaire des dépenses de campagne, une liste doit obtenir au moins 5% des suffrages exprimés au premier tour de scrutin. Dans l’archipel, huit listes n’ont pas franchi cette barre.

Dans le cas de ces listes (La Guadeloupe solidaire, Oui à la Guadeloupe ou encore Combat ouvrier), elles peuvent faire un appel au don de leurs sympathisants. Concernant les candidats Victorin Lurel et Ary Chalus. Ils ont dépassé la barre des 5% lors du premier tour des Régionales. Ils peuvent donc prétendre au remboursement forfaitaire de leurs dépenses de campagne. Et ce, dans la limite de 47,5 % du montant plafond des dépenses.

Ce dernier est calculé en fonction de la population de chaque territoire. Le remboursement est alors effectué par la préfecture. Les candidats devront alors avoir mis en place les obligations légales imposées par le code électoral.

Quant aux candidats ayant franchi la barre des 1% de suffrages, ils peuvent tout de même prétendre à un remboursement forfaitaire (frais de bouche, la location du voiture ou des factures téléphoniques). Il concerne uniquement les têtes de listes.

Toutefois, deux listes ne franchissent pas la barre fatidique des 1% : celle de Mona Cadoce (0,92% des suffrages) et Marie-Christine Mire-Quidal (0,50% des suffrages). Pour ces deux candidates, le résultat de cette élection régionale est donc un double coup dur.