La ministre Dominique Faure à la rencontre des élus à Saint-Claude

Dominique Faure, la ministre en charge des collectivités et de la ruralité est allée, ce mercredi matin (20 mars), à la rencontre des élus, à Saint-Claude.

Ces échanges avec les responsables locaux ont eu lieu à la résidence préfectorale, en présence des services de l’Etat. L’objectif : échanger sur les problématiques de la ruralité.

25 communes représentées

25 communes de l’archipel, sur les 32, étaient représentées. L’un des sujets évoqués, celui de l’ingénierie ou comment accompagner les collectivités locales sur les projets qu’elles portent, non pas pour elles-mêmes, explique la ministre, mais pour améliorer la qualité de vie de leurs concitoyens.

Nous avons Action cœur de ville, Petites villes de demain, Villages d'avenir. C'est 56 équivalents temps-plein personnes physiques qui sont ici, financés par l'État pour accompagner les projets dans les collectivités territoriales. La faiblesse qui ressort principalement, c'est nous n'allons pas chercher les fonds européens comme nous le devrions tous ensemble en allant chercher plus d'argent au niveau de l'Europe.

Franck Baptiste, maire de Sainte-Anne, tire un bilan positif de cette rencontre.

On a pu quand même poser quelques questions sur les problématiques de la Guadeloupe et nous avons effectivement échangé. Je ne pense pas que ce sont des effets d'annonce. Mon sentiment, c’est que c'était quand même un format assez vrai et que si nous allons dans ce sens-là, on peut peut-être avoir quelques réponses positives dans le futur.

Pour André Atallah, maire de Basse-Terre, cette rencontre avec la ministre Dominique Faure était importante.

C'est vrai qu'on a beaucoup de ministres qui viennent en Guadeloupe, mais là c'est la ministre des collectivités. Le format est intéressant. Souvent, nous sommes invités à des cocktails, c'est bien, mais là il y a eu 3 heures de discussion et on a pu effectivement échanger. Elle est venue aussi accompagnée.

André Atallah a évoqué des thématiques qui l’inquiètent, le vieillissement de la population et le taux de chômage important.

En 2030, c'est demain, les personnes qui seront en train de bosser vont être obligés d'assurer le revenu de trois personnes à cause du chômage et de la population qui vieillit.