La droite croit en l'alternance pour 2017

Par 12/09/2016 - 19:21 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Depuis quelques années, l'Outremer penche majoritairement à gauche. Mais à en croire Sonia Pétro, la présidente de la fédération du parti Les Républicains la tendance devrait s'inverser pour les élections présidentielles.

    La droite croit en l'alternance pour 2017
Sonia Pétro, la présidente de la fédération du parti Les Républicains (LR) prend les paris. Pour les prochaines élections présidentielles, le jeu de l'alternance gauche-droite aura lieu en Guadeloupe comme dans l'Hexagone.

Selon Sonia Pétro, les Français de l'Outremer à l'instar des autres ne cachent plus leur désapprobation quant à la politique menée par François Hollande durant son quinquennat.

"Comment peut-on faire autrement ? Cela veut dire que les Français n'ont pas compris. Ils n'ont pas tiré les leçons et les conséquences de la politique de François Hollande ? Chaque fois que je mets les pieds en Hexagone, je me rend compte de la mesure, de la désespérance qui anime les gens. Ils ont en marre, ils ont besoin d'autre chose. Je crois qu'en Guadeloupe c'est pareil", a-t-elle assuré lors de la rentrée de la fédération dimanche 11 septembre 2016.

L'alternance. En fait, il ne s'agit pas là d'une simple intuition de la présidente de la fédération guadeloupéenne des Républicains, mais bel et bien d'un argument de la droite, à l'aube de ses primaires et du scrutin présidentiel.

Début septembre, lors de l'Université d'été des Républicains, Nicolas Sarkozy, l'actuel président du parti et candidat à la primaire du parti a lui aussi mis en exergue le désir d'alternance comme un argument électoral, fustigeant par la même occasion les conflits propres à la droite.

"Ici, à La Baule, je veux dire avec force qu'il n'y aura pas d'alternance si la campagne des primaires devait continuer sur la base d'un pugilat. Aucune victoire ne se construit sur les divisions", rapporte le site Lexpress.fr.

L'alternance, devenue un jeu régulier lors des grands scrutins est pourtant moins visible outre-mer. Dans nos départements, on penche majoritairement à gauche.

"L'Outremer est devenue de Gauche. La Martinique a toujours été à Gauche parce qu'historiquement elle a eu un homme comme Aimé Césaire. En Guadeloupe, cela n'a pas été tout le temps le cas, nous avons eu une politique très forte avec Lucette Michaux-Chevry", dixit Sonia Pétro.

En Guadeloupe, le choix d'une politique de gauche s'expliquerait par rapport aux remous internes de la droite locale.

A l'approche des élections présidentielles, chacun s'attarde donc sur le plan local, comme sur le plan national à mettre fin aux querelles internes. Les responsables estampillés LR le savent. Elles pourraient être frein à la victoire de leur camps pour les présidentielles de 2017.

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