Départementales : un nombre de candidatures en baisse

Il y aura donc 74 binômes pour 21 cantons. Si toutes les candidatures sont acceptées, ce qui n'est pas encore confirmé, ni validé, ils devraient être 128 candidats pour 42 places.  Ce n'est pas un record puisque lors du précédent scrutin, on avait atteint 82 binômes. La parité sera scrupuleusement respectée avec autant de postes féminins que masculins à attribuer.

Selon nos indiscrétions, il faut s'attendre à un fort taux de renouvellement, mais qui restera inférieur aux nouveaux binômes puisqu'un certain nombre de candidats ne se représenteront pas. Soit pour cumul de mandat, soit pour une préférence régionale, soit pour un retrait de la scène départementale pour se consacrer davantage à sa mairie, par exemple.

Plusieurs binômes actuels ont confirmé par les réseaux sociaux qu'ils souhaitaient renouveler un baïl de 6 années, alors que d'autres ont été annoncés par des proches même de couleur politique différente mais qui se partagent des responsabilités au sein d'un Conseil Municipal pluriel.

Lors du précédent renouvellement, on avait assisté à un véritable raz-de-marée. En raison de la parité, mais également de la diversité qui avait conduit de nombreux visages inconnus à apparaître. Soit soutenus par un parti politique, soit portés par un leader politique, soit faisant déjà parti d'un conseil municipal dans une commune où la représentativité et l'influence étaient suffisamment significatives pour l'emporter. Les scrutins des dimanches 20 et 27 juin devraient coller à cette tradition de renouvellement imposant.

La durée en politique depuis quelques années subissant une mouvance qui conduit l'électorat à varier, aujourd'hui, plus fréquemment son choix. Un choix souvent de personne. Et là encore, dans certains binômes, un des deux candidat, plus visible et plus actif que l'autre va porter le duo, parfois à bout de bras pour contribuer à son élection. Les derniers scrutins avaient réservé des votes serrés dans certains cantons, en fonction du nombre de binômes. Il devrait en être de même cette année jusqu'au terme de l'élection lorsqu'il faudra voter pour la Présidence et les postes de vice présidence qui se négocient, déjà dans les couloirs et qui se partagent avec l'autre échéance majeur déterminante qui se déroulera ce même jour : l'accession au Conseil Régional.