Blocages routiers : des discussions en cours au Vélodrome Amédée Détraux
Face à la mobilisation des organisations professionnelles, des discussions ont été engagées ce mercredi après-midi. A la table des négociations se trouvent en effet le Préfet de Région, le Président du Conseil Régional, la Présidente du Conseil Départemental, des représentants des EPCI, des parlementaires et les représentants des services de l’Etat.
Face à l’ampleur de la situation dans le département, la CTAP prévue ce mercredi a été reportée. La conférence territoriale de l’action publique devait traiter de l’organisation du transport de voyageurs dans l’archipel. Mais c’est une toute autre problématique qui est abordée aujourd’hui.
Depuis 2h30 ce mercredi, près d’une trentaine d’organisations professionnels ont lancé une mobilisation. Ils ont érigé des barrages sur les principaux axes routiers du département générant une véritable paralysie dans l’île ce mercredi. Transporteurs, artisans-taxi, ambulanciers, acteurs du BTP, tous dénoncent l’inaction de l’Etat et des collectivités depuis le début de la crise économique liée à la pandémie. Les chefs d’entreprises expliquent rencontrer d’importantes difficultés qui se sont aggraver depuis l’arrivée du coronavirus. Ils exigent que des mesures soient prises au plus vite par les autorités.
Des autorités qui ont toutes répondu à l’appel des discussions ce mercredi après-midi. A la table des négociations se trouvent en effet le Préfet de Région, le Président du Conseil Régional, la Présidente du Conseil Départemental, des représentants des EPCI, des parlementaires tels que Victoire Jasmin ou Max Mathiasin et les représentants des services de l’Etat.
A 17h05, la séance a été interrompue, les représentants des organisations professionnelles sont sortis de la salle des négociations pour aller s'entretenir sur le parking. Ils ont regagné la table de discussions au bout d'une trentaine de minutes.
Dans un communiqué publié dans la journée, la CCI des Iles de Guadeloupe déplorait la méthode de blocages utilisée par les organisations professionnelles qui selon elle, pénalisait la population et ne faisait qu’empirer la situation des entreprises pour lesquelles « chaque journée de travail compte » L’institution consulaire précisait toutefois avoir à maintes reprises, interpellé les autorités et les collectivités sur la situation des entreprises ; situation déjà dégradée bien avant la COVID 19 et que la crise sanitaire n’a fait qu’aggraver. « Il est urgent que des mesures soient prises afin de sauvegarder les emplois des guadeloupéens. »
De son côté, l'UDE-MEDEF dans un communiqué, désapprouve totalement les blocages routiers et demande leur levée immédiate de ces barrages qui "asphyxient le territoire." Ils jugent la méthode totalement inappropriée dans le contexte actuel. Ces agissements contraires à la loi, ne peuvent selon eux, conduire qu'à la "mort" de la Guadeloupe. L'UDE-MEDEF arguant que "C'est ensemble que nous devons faire face à ces circonstances dramatiques. Pas en se lançant dans des actions suicidaires."
La FTPE 97-1, elle, se dit soucieuse de la défense des intérêts des TPE/PME de la Guadeloupe apporte son soutien aux entreprises en difficultés. La Fédération demande à l’état de déployer les mesures obligatoires à la relance de l’économie du territoire et de l’activité des entreprises de Guadeloupe.obligatoires à la relance de l'économie du territoire et de l'activité des entreprises de Guadeloupe et demande à l'Etat d'agir pour que le calme et la sérénité reviennent au plus tôt.
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