Deux cousins condamnés pour menaces et violences à la morgue du CHU
Ils avaient débarqué à la morgue du CHU en début de mois , créant une vive tension. Deux cousins étaient jugés ce vendredi (24 octobre) en procédure de comparution immédiate, pour menaces et violences aggravées. Plusieurs agents justifient de 2 à 6 jours d’ITT. Pour cette intrusion suivie d’intimidation, les prévenus qui nient les faits, ont écopé d’un an avec sursis pour l’un, et un an ferme pour l’autre.
Le 10 octobre dernier vers 13h30, deux individus surgissent au sein de la morgue du centre hospitalier. L’un vient de perdre son père et exige des explications sur les causes du décès. Il demande à voir le légiste.
Il faut dire que la victime serait morte de façon suspecte chez elle à Sainte-Anne. Une enquête est d’ailleurs toujours en cours a indiqué le Parquet, ce afin de déterminer les circonstances.
Ils veulent connaître les causes
Sauf que le fils, accompagné de son cousin, veut immédiatement des détails, d’autant que la rumeur laisserait entendre des choses. Le personnel soignant du CHU, non habilité à communiquer, tente de leur faire comprendre.
Le ton monte, les esprits s’échauffent. L’alerte est donnée car les deux hommes s'agitent et deviennent menaçants.
Un cadre responsable déclare même avoir été agressé verbalement puis physiquement, en recevant une gifle. Il aurait aussi été saisi au cou.
Sous la pression et pour les calmer, il aurait accepté de montrer le corps du défunt. Les prévenus ont constaté que celui-ci n’était pas bien stocké, à seulement 24°c et en état de décomposition. Ce qui n'a guère arrangé la situation déjà tendue.
Altercation avec le personnel du CHU
Au total, 7 personnes du CHU auraient été menacées ou brutalisées, malgré les dénégations des suspects qui ont catégoriquement nié.
Eux, affirment s’être emportés oralement mais certifient n'avoir touché personne. « Si vous ne répondez pas, je vais tous vous tuer » auraient-ils crié, selon des témoins. Des propos qui ont provoqué un traumatisme pour les agents, a insisté l'avocat des parties civiles.
Le fils "orphelin", Bastien L., bénéficiant d'un emploi stable et âgé de 32 ans, a finalement écopé de 12 mois avec sursis probatoire.
Son cousin, Olivier C., 41 ans, qui venait lui de sortir de prison le matin même, a été condamné à 18 mois dont 12 fermes avec mandat de dépôt.
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