Meurtre de Dimitri Zami : le procès est désormais public
Le procès du meurtre de Zempache sera totalement public à la demande de la défense. La cour d'assises de Basse-Terre a accepté cette requête.
Oeuvre de pédagogie. C'est ainsi qu'il faut traduire l'ouverture totale des débats en public d'un procès devant la cour d'assises des mineurs qui a fait "sauter" hier la publicité restreinte.
En demandant cette transparence totale, maître Lorenza Bourjac, avocate d'un des 3 accusés a voulu offrir la possibilité à la compagne et à la soeur de son client d'assister aux débats et ainsi de le soutenir ne serait-ce que moralement par leurs présences.
Une manière de dire aussi que quelque soit la cruauté du crime qu'ils ont pu commettre ou auquel ils ont pu participer, les trois accusés restent des hommes qui ont, eux aussi, droit à un minimum de dignité.
Du côté des parties civiles, personne ne s'y est opposé et l'avocate générale de son côté a approuvé la démarche d'autant que de l'autre côté de la barre, les proches et les amis de "Zempache" sont également venus en nombre. Une vingtaine d'entre eux se sont ajoutés à la constitution de partie civile qui leur donnait d'emblée la possibilité d'assister au procès.
La première demie journée d'hier a donc été marquée par cet évènement exceptionnel d'ouverture publique mais également par la déposition du directeur d'enquête qui a confirmé les accusation portées contre les trois hommes.
Autre élément à retenir : l'absence de 3 témoins que la présidente tient à entendre au point d'ordonner un mandat d'emmené pour que ces 3 personnes puissent venir s'exprimer sur ce qu'elles savent de ce dossier qui s'annonce lourd, grave et intense tant en émotion qu'en révélations.
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