Le procès des émeutes de Lamentin en 2021 se poursuit ce vendredi

Par 17/10/2025 - 05:02

Le premier jour de procès des émeutiers qui avaient, en novembre 2021, attaqué la gendarmerie de Lamentin, s'est conclu ce jeudi (16 octobre) par l'audition des prévenus. Ce vendredi, deuxième jour de procès, on entendra les parties civiles suivies des réquisitions de Caroline Calbo en personne. Souvenez-vous, lors de la crise sociale, les militaires avaient durant toute une nuit, dû faire face à des assaillants qui tentaient de pénétrer dans l'enceinte militaire.

    Le procès des émeutes de Lamentin en 2021 se poursuit ce vendredi
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La première journée d'hier jeudi (16 octobre) était marquée par l’interrogatoire des divers prévenus, certains arrivés à l’heure, d’autres en retard, voire même arrivé dans l’après-midi. Ce qui n’a pas manqué d’agacer la procureure de la République, comme si le procès n’était pas si important pour eux. 

Pas d'explications concrètes

Tous ont été interpellés lors de l’enquête qui a suivi les évènements, le pillage de magasins, des barrages en feu érigés, mais surtout l’assaut de la gendarmerie de Lamentin. Certains ont nié y avoir participé, ils n’étaient que simples spectateurs.

D’autres ont minimisé leurs actes, mais quand le tribunal leur a demandé le motif de ces violences urbaines, mis à part un des jeunes, qui revendique toujours ses difficultés sociales, sans emploi, sans argent, sans eau, la majorité n’a pas su répondre. 

L'effet de groupe

Ils se sont laissé influencer, l’effet de groupe. Élément intriguant, leurs versions à la barre ont quelque peu changé des dépositions faites en garde à vue. Le nom de Samuel Crail est pourtant ressorti plusieurs fois dans la procédure, mais aujourd’hui, aucun ne se rappelle l’avoir vu à l’époque, sauf pour dire d'arrêter de caillasser les voitures. 

Meneur ou pas ?

Après insistance, l’un des interrogés, a tout de même avoué avoir subi des pressions. L’intéressé, beaucoup plus âgé et décrit comme un des « grands frères » a pour sa part totalement nié, il était au travail, même si personne n’a pu le confirmer. De plus, le bornage de son téléphone ne correspond pas. 

Place ce vendredi matin aux demandes des parties civiles, des réquisitions du Parquet, suivies des plaidoiries des avocats de la défense.

 


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