Ils séquestrent un mineur en fugue à Port-Louis
Deux cousins déjà connus de la Justice, étaient escortés à la barre de comparution immédiate ce vendredi (4 juillet) pour des faits de séquestration, violences et tentative d’extorsion survenues à Port-Louis, fin mai. Ils avaient retenu un mineur qui avait fugué du centre éducatif fermé, avant de le brutaliser mais aussi de demander une rançon à sa mère.
Le 29 mai dernier, Dimitri L. âgé de 35 ans croise un adolescent dans une station service et lui propose une glace. Ensuite, on ne sait pour quelle raison, tous deux se rendent chez lui. Le mineur, lui-même délinquant et placé en centre fermé mais en fugue, aurait ensuite subtilisé des objets dans la maison.
Son hôte en colère, l’aurait alors frappé à coups de bouteilles et menacé avec une arme. Le tout avec l’aide de son cousin, Jean-François M. 43 ans, également présent ce soir là même s'il a nié.
Une demande de rançon
Ligoté et violenté, le jeune homme est contraint d’appeler sa mère pour demander une rançon de 1000€. Mais cette dernière ne pouvant payer, appelle les gendarmes. Son fils lors d’un moment d’inattention, aurait réussi à s’échapper avant de courir vers une cité voisine où un habitant le recueille torse nu avant l’arrivée d'une patrouille.
Les prévenus nient complètement
Dans le box, les deux suspects ont contredit. Tout serait inventé par la victime, qui notez au passage, a quelque peu excédé les juges de par son comportement à l'audience. Eux, ont expliqué avoir surpris le plaignant en train de cambrioler et l’ont frappé sur le moment mais pas de séquestration, ni d’extorsion. La défense a bien sûr douté de la déposition du jeune, lui-même défavorablement connu, il a même admis parfois braquer.
Des fadettes téléphoniques
Mais les analyses téléphoniques ont bien mis en évidence des appels passés par les prévenus à la mère en pleine nuit. Le tribunal a donc prononcé 3 ans et 6 mois pour le principal intéressé, 30 mois pour son complice et mandat de dépôt pour les deux.
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