Ils agressent une jeune fille mineure à un arrêt de bus

Par 19/10/2018 - 05:10 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:24

Deux jeunes prévenus étaient présentés en procédure de comparution immédiate pour un vol avec violences commis à Morne à l’eau. Ils avaient agressé une jeune mineure à un arrêt de bus afin de lui dérober ses bijoux. Après une minutieuse enquête de gendarmerie, les suspects ont pu être interpellés cette semaine. Ils ont écopé de 4 à 12 mois de prison ferme, peines mal acceptées par l’un des prévenus qui a dû être maîtrisé par le service d’ordre.

    Ils agressent une jeune fille mineure à un arrêt de bus

Alors qu’elle attend son bus, une mineure se fait aborder par deux jeunes. Ils lui font croire à une drague mais en réalité, ce qui les intéresse c’est la chaîne en or qu’elle porte au cou. Profitant d’un moment d’inattention, l’un tente de lui arracher, mais l’adolescente résiste. Ils s’y mettent donc à deux. Mais dans la bagarre, la jeune fille parvient à déchirer un bout de tee-shirt, c’est ainsi qu’une expertise ADN permettra plus tard de faire avancer l’enquête.

La victime ne se laisse pas faire 

Un vol en réunion avec violences, un véritable stratagème même selon le ministère public. La victime a été courageuse, a-t-il ajouté. Dimitri Castanet a été reconnu comme étant le meneur, déjà condamné à 10 reprises à seulement 22 ans, il faisait parti d’un gang pointois. L’autre protagoniste, Milodry Lembletin-Duram n’aurait fait qu’obéir à ses ordres, par crainte à souligné son avocat. Les faits ont de surcroit été corroborés par la vidéosurveillance, le tatouage en plein front représentant le symbole € a également permis d’identifier l’un des jeunes.

Tatoué "€ "sur le front

"Euro car l’argent est ma femme" a fanfaronné le prévenu à la barre. "Dans ce cas allez travailler pour en gagner" a répondu le procureur. Les juges ont condamné les deux individus à des peines allant de 4 à 12 mois de prison ferme. Notez que le principal mis en cause, a dû être maîtrisé manu militari et évacué sous escorte par les gendarmes à l’annonce du délibéré, car il ne voulait pas être emmené à Fond Sarail mais à Basse-Terre. "Ce n’est pas vous qui choisissez" lui a rétorqué la présidente.