Il tente d'agresser sexuellement une amie chez elle

Par 18/06/2021 - 05:00

Un individu de 40 ans était appelé devant le tribunal pour une sordide agression sexuelle. Il avait en fin d’année dernière aux Abymes, débarqué chez une femme, exhibé son sexe avant de la poursuivre et de la plaquer au sol. La victime n’a eu son salut que grâce à l’intervention d’un voisin. Mais au cours de l’audience, le tribunal s’est aperçu que l’homme était soumis à un régime spécial de curatelle. La procédure veut que d’autres démarches soient effectuées avant jugement. Le dossier a donc été renvoyé au 16 septembre.

    Il tente d'agresser sexuellement une amie chez elle

Le 24 décembre dernier à 6h du matin, un homme frappe à la porte d’une jeune femme aux Abymes. Cette dernière ouvre car elle connait son visiteur. C’est un ami avec qui elle discute souvent, une relation en quelque sorte virtuelle depuis qu’elle l’a rencontré dans une salle d’attente médicale. Il est vrai qu’ils ont déjà partagé des sorties ensembles, parfois il la véhicule mais là elle est plutôt surprise, avec raison puisqu’à peine entré, l’individu baisse son pantalon, sort son sexe et pourchasse la victime dans toute la maison.

La victime finit par chuter quand il lui attrape le bras. « Tu ne vas pas m’en empêcher » lance t-il alors. Heureusement qu’un voisin alerté par les cris intervient et réussi à maîtriser l’agresseur avant l’arrivée de la police. Lui souffre d’une psychose chronique depuis une séparation en 2006, a même déjà été hospitalisé dans l’hexagone suite à des hallucinations mais il a sans avertir quiconque, arrêté son traitement en 2020. A la barre, le prévenu était calme, livrait des propos ambigus. « Je croyais qu’elle voulait bien » a-t-il déclaré. « J’avoue, mon approche n’était pas très romantique ». « C’est en effet un peu rapide ! » ont répondu les magistrats.

Une mauvaise interprétation, il ne s’agissait que d’une relation amicale. En interrogeant l’intéressé, le tribunal s’est rendu compte qu’il était déjà suivi par l’UDAF et sous curatelle. Une mesure qui nécessite un changement dans la procédure avec la saisie d’un juge des tutelles et la présence des encadrants au procès. L'affaire a donc été renvoyée au 16 septembre prochain.

 

 

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