Frappée et traînée au sol devant un distributeur bancaire
Il avait agressé physiquement une femme qui retirait de l’espèce à un distributeur automatique de Grand-Camp mardi après-midi. Un prévenu de 40 ans devait répondre de ses actes devant le tribunal en procédure de comparution immédiate. La victime, présente à l’audience et toujours traumatisée, avait été frappée et traînée sur le sol, avant de perdre plus de 300€. L’argent a depuis été dépensé en remboursement de dettes et en crack. Le mis en cause a écopé de 6 mois de prison ferme et révocation de sursis (+12 mois).
David Langouste est pourtant sous tutelle, il a du mal à s’exprimer mais a été présenté en procédure d’urgence devant la juridiction correctionnelle. En effet, l’expert psychiatre a considéré qu’il pouvait être jugé malgré les apparences. Mardi dernier vers 15h, une femme retire plus de 400€ dans le distributeur automatique de Grand-Camp.
Une victime sous le choc
Un marginal l’aborde et lui demande une pièce pour manger. Voyant la liasse dans sa main, l’individu change de stratégie et attrape le bras de la victime. Il lui porte des coups de poing au visage, elle, tenant à son argent durement acquis, s’agrippe. Elle est trainée sur plusieurs mètres et souffre depuis de douleurs au dos et à la tête.
Une première expertise médicale a fait état de 3 jours d’ITT, mais après une deuxième consultation, la victime s’est vue prescrire un arrêt de travail jusqu’au 15 mars. Déboussolée à l’audience, elle tremblait et s’est difficilement exprimée, notamment lors de la demande de dédommagement.
Des prévenus souffrant de troubles
Lui, a nié en partie les faits, il ne l’aurait pas frappé et n’aurait réussi à prendre que 60€. Les billets volaient, dur de tout lui mettre sur le dos a insisté son avocat maître Edouard Lanthiez. Sa place n’est pas en prison, comme les autres prévenus dont il avait la charge hier. Tous souffrent de troubles mentaux et les rapports d’expertise ne sont pas adaptés à la réalité a t-il ajouté.
Beaucoup de suspects atteints, se retrouvent régulièrement devant la barre pénale. Le tribunal a finalement prononcé 6 mois fermes avec mandat de dépôt, en prison. Plus révocation de précédents sursis à hauteur totale de 12 mois.
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