Deux ans de prison pour un trentenaire coupable de violences conjugales
C'est en entendant une rumeur dans une soirée que le délinquant a décidé de s'en prendre à son ex-compagne. Des coups d'une telle violence qu'ils lui ont brisé l'os supérieur de la mâchoire de la victime.
Les violences conjugales mobilisent toujours autant le tribunal correctionnel pointois. Hier encore, un trentenaire comparaissait pour avoir brutalisé sa compagne à Grand-Camp. Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, les forces de l'ordre ont été appelées en urgence dans une résidence des Abymes.
Sur place, les agents récupèrent une jeune femme sérieusement blessée à la tête. Elle présente des hématomes sur les tempes et indique avoir reçu de violents coups de poing de la part de son ex-compagnon. Malgré la présence policière, l'homme, complètement ivre, continue à l'invectiver et à lui lancer des regards. Une attitude qui sera consignée sur le procès verbal.
C'est en entendant une rumeur, que l'auteur des faits a décidé de s'en prendre à sa victime. Le prévenu aurait entendu alors qu'il se trouvait dans une fête auparavant que sa compagne entretiendrait des relations avec d'autres hommes dans le quartier. Un ragot totalement infondé, comme l'a expliqué la victime aux enquêteurs.
Mâchoire démontée
Une agression violente au cours de laquelle le coupable n'a pas retenu ses coups. La plaignante a ainsi eu la mâchoire démontée, l'os supérieur ayant été brisé, justifiant de huit jours minimum d'ITT.
Au tribunal, la victime ne s'est pas présentée à l'audience, mais a été représentée par son avocat, Me Beauzor. "Je ne me rappelle plus de rien. Le black out, j'étais saoul", a pour sa part déclaré le prévenu de 32 ans dans son box. Pour le parquet, le positionnement du prévenu est inquiétant avec un vrai risque pour la femme si on il était laissé en liberté.
Un prévenu qui avait pourtant déjà été averti plusieurs fois par la justice. Les juges ont donc prononcé comme requis deux ans de prison, la révocation d'un précédent sursis à hauteur de quatre mois et l'interdiction de contact avec la jeune femme pendant trois ans.
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