Des violences sur enfants devant le tribunal

Par 25/04/2018 - 07:46 • Mis à jour le 18/06/2019 - 13:40

Il était question de violences sur enfants par ascendants hier au tribunal correctionnel. Une Abymienne qui avait eu la main lourde en corrigeant sa très jeune fille, puis un grand-père qui avait fouetté son petit garçon à Petit-Canal. Des faits remontant à plusieurs mois. Les prévenus ont écopé de peines de prison ferme et avec sursis.

    Des violences sur enfants devant le tribunal

Il y a punir et violenter. Dans ces deux dossiers les prévenus étaient allés bien trop loin a estimé la Justice. Dans le premier cas, un grand-père avait frappé son petit fils de 10 ans avec un fouet à bœuf, l’enfant n’avait pas  répondu assez vite à ses questions. Des traces ont été relevées à l’école d’où un signalement immédiat aux autorités. L’expertise médicale a noté des dermabrasion sur le dos et une anxiété chronique depuis les faits. C’est la grand-mère qui s’était interposée lorsqu’elle a vu que son mari exagérait. Le médecin a délivré 2 jours d’ITT à la jeune victime. Le procureur a requis quant à lui 12 mois assortis du sursis. Peine retenue par les juges.

Un garçon puis une fillette 

Dans le second cas, une fillette de 5 ans s’était présentée à son école avec des marques et coupures sur le corps. Elle a expliqué aux taties avoir été frappée par son beau-père, d’où l’alerte là aussi transmise aux autorités. Mais c’est la mère qui a finalement avoué l’avoir corrigé avec une ceinture car elle trouvait sa fille arrogante, et ce ne serait pas la première fois. Des blessures qui ont engendré 5 jours d’ITT. Le ministère public a demandé 8 mois de prison ferme mais aménageable pour la maman, peine là aussi suivie par le tribunal, plus une expertise commandée pour la jeune victime, prise en charge depuis par les services sociaux.


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