Crise sociale de novembre : 4 nouvelles mises en examen
Les 5 suspects ont enfin été fixés sur le sort hier soir. Quatre d'entre eux ont été mis en examen pour association de malfaiteurs.
Les 5 suspects guadeloupéens, militants syndicalistes ou de collectif, ont été présentés hier soir tard, devant le pôle d’instruction de la Martinique. Parmi eux, un représentant syndical de l’UGTG et deux leaders du collectif Moun Gwadloup. Après de longs débats, certains ont été laissés libres, d’autres incarcérés.
Quatre d'entre eux ont été mis en examen pour association de malfaiteurs ou de participation à une association de malfaiteurs. Le cinquième, Didier Dyvrande, membre du conseil syndical de l'UGTG, a été placé sous le statut de témoin assisté.
Ce dernier a donc été laissé en liberté. C'est aussi le cas des leaders de Moun Gwadloup qui ont néanmoins été placés sous contrôle judiciaire.
Deux hommes, moins connus dans la sphère publique, ont quant à eux été placés en détention provisoire.
Ces suites judiciaires s’inscrivent dans les enquêtes sur le mouvement de contestation sociale de fin 2021. Un épisode d'agitation sociale durant lequel des barrages avaient été installés partout en Guadeloupe.
Selon nos informations, la procédure se poursuit car il s’agirait d’une seule et même affaire avec celle qui occupe la scène judiciaire depuis quelques mois, celles impliquant des "Grands frères" et peut-être d'autres personnalités. C'est en tout cas ce que tentent de révéler les enquêteurs saisis en Guadeloupe, en Martinique mais aussi dans l’Hexagone.
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