Cédric CORNET sera fixé sur son sort le 5 février
Ce mardi après-midi, poursuivi en appel pour atteintes sexuelles sur mineure de 15 ans, des faits présumés qui remontent à 2013, Cédric Cornet, a, de nouveau, plaidé son innocence au contraire de la victime présumée qui a confirmé les faits. Dans ses réquisitions, le Ministère Public a requis la confirmation de celles prononcées en 1ère instance : 2 ans d'emprisonnement avec sursis simple, 5 ans de suivi socio-judiciaire et inscription au registre des délinquants sexuels.
28 jours, exactement, c'est le délai que Cédric CORNET devra attendre pour savoir si le jugement de relaxe prononcé en première instance, le 8 février dernier, par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, sera confirmé ou infirmé par la Cour d'Appel de Basse-Terre.
Ce mardi après-midi, le Ministère Public a requis, en appel, la même peine de condamnation réclamé par son homologue pointois : 2 ans d'emprisonnement avec sursis simple, assorti de 5 années de suivi socio judiciaire et inscription de l'élu du Gosier au registre des délinquants sexuels.
Pour l'accusation, le doute soulevé en correctionnel ne se justifie pas et selon elle, les faits poursuivis d'atteinte sexuelles sont constitués.
Cédric CORNET, 32 ans à l'époque, aurait profité de son statut, de son autorité et de son emprise sur la victime présumée, seulement âgée de 13 ans, pour assouvir ses pulsions charnelles.
Un argument également souligné par les deux avocats de la partie civile, le bâtonnier Roland EZELIN et maître Sarah ARISTIDE, qui, notamment pour le premier, prenant sa casquette d'élu politique, a dit que le prévenu était dangereux pour la société et que si, je cite, "les élus politiques devaient ressembler à de tels individus, la classe politique serait tombée bien bas et l'on pourrait craindre pour l'avenir de la Guadeloupe", fin de citation.
Eléments, bien entendu, rejetés en bloc par la défense qui a indiqué qu'il n'y avait aucune preuve matérielle irréfutable qui pouvait conduire à poursuivre Cédric CORNET pour atteintes sexuelles et que son client était innocent.
Une innocence que celui-ci a clamé haut et fort durant bien deux heures d'interrogatoire, répondant très longuement aux nombreuses questions qui lui était posées, tant par présidente de la cour d'appel que par les avocats de la partie civile, mais qui avait perdu la parole, au terme de l'audience, refusant d'une part, de s'exprimer devant les médias, mais surtout d'interdire à son tour à son conseil de le faire, également.
Les deux hommes attendent, manifestement, le prononcé du jugement, le 5 février.
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