10 mois de prison ferme pour avoir brutalisé sa soeur

Par 01/09/2023 - 09:02 • Mis à jour le 01/09/2023 - 11:55

En comparution immédiate ce jeudi, un quinquagénaire était présenté pour des violences et menaces de mort à l’encontre de sa propre sœur. Une agression commise le mois dernier à Sainte-Anne. En cause selon le prévenu, la maison familiale qui ferait l’objet de convoitise entre les multiples héritiers. Déjà connu pour des faits similaires donc non accessible au sursis, le prévenu a écopé de 10 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

    10 mois de prison ferme pour avoir brutalisé sa soeur

Une habitation située à Douville Sainte-Anne, qui appartenait au père et qui ferait l’objet de convoitise selon l’intéressé âgé de 53 ans, qui a expliqué qu’il fait l’objet depuis des années de provocations de la part de ses frères et sœurs. Ces derniers tenteraient de le chasser pour prendre possession des lieux. Lui est revenu en 2017 de région parisienne, pour s’occuper de ses parents malades. 

Un conflit entre frères et soeurs

Le 2 juillet dernier, sa sœur s’est rendue au domicile pour faire le ménage, à 6h du matin. Réveillé en sursaut, l’homme s’est énervé quand il a vu de surcroit un matelas qu’il venait de jeter, de nouveau à l’intérieur. Le ton est monté et il s’en serait pris à la victime avec un couteau. Il l’aurait roué de coups de poing, tiré les cheveux. Choses qu'il a nié mais il est excédé par ces méthodes visant à le faire partir. 

La partie civile s’est défendue, en détaillant l’histoire du bien. Là n’est pas la question a interrompu le président, le dossier concerne une agression et non une querelle à propos d'un supposé héritage. Elle a cependant confirmé avoir été tabassée et a réclamé 1000€ de préjudice moral. 

Il vit normalement à Paris 

« Mensonges, mascarade » a rétorqué le mis en cause dans son box. Lui en a marre, il souhaite désormais repartir dans l’hexagone et ne veut plus jamais les voir. Déjà condamné par le passé pour des faits similaires contre d’autres membres de la fratrie, la peine mixte proposée par le Parquet n’a pu être retenue, les juges ont donc prononcé 10 mois de prison ferme, avec mise sous écrous.