Une dizaine de détenus quitteront le centre pénitentiaire de Baie-Mahault
Par Anaelle EDOM
07/09/2016 - 16:47
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20
Guadeloupe
Après leur mobilisation du mardi 6 septembre 2016, les surveillants de Fond-Sarail (Baie-Mahault) ont obtenu le départ d'une dizaine de détenus.
"Etre écoutés par leur hiérarchie",
c'était l'objectif de la mobilisation des surveillants du centre
pénitentiaire de Fond-Sarail (Baie-Mahault). Mardi 6 septembre 2016, les
agents ont décidé très tôt dans la journée de passer à l'action
pour dénoncer les récentes agressions, subies par deux de leurs collègues.
"Notre mobilisation partait d'une agression sauvage que nous ne pouvions pas laisser passer et d'un ras-le-bol de la surpopulation carcérale", a indiqué Eric Pétilaire, le secrétaire générale de la Confédération générale du travail-Pénitentiaire (CGT-Pénitenciaire) sur les ondes de RCI Guadeloupe.
Depuis un temps déjà, les surveillants de la prison de Baie-Mahault ne font plus entendre des doléances, mais des exigences. Cette fois, une visioconférence avec le directeur interrégional de l'administration pénitentiaire leur a permis d'obtenir gain de cause. "Nous avons obtenu le départ du détenu-agresseur de notre établissement", assure Eric Pétilaire.
D'ici la fin du mois, cinq détenus, auteurs d'agressions et de violence quitteront le centre. Par la suite, une dizaine de prisonniers seront transférés dans des établissements de l'Hexagone.
Selon la CGT, condamnés à de lourds de peines, ils n'auraient pas dû se trouver dans les murs du centre. Le syndicat dit toutefois rester "vigilants" quant au suivi de ces engagements. "Nous connaissons notre administration, elle nous fait des promesses pour que la pression baisse", a ajouté Eric Pétilaire.
La CGT-Pénitenciaire entend s'attaquer à un autre pan de la problématique des prisons guadeloupéennes. Le centre pénitenciaire de Baie-Mahault ne proposerait pas sufisamment de formations.
Pour palier ce manque, le syndicat souhaite interpeller la Région. En France, la formation en milieu carcéral, quelle soit générale ou professionnelle, constitue l'un des outils essentiels de la réinsertion, indique le gouvernement.
Anaëlle Edom
@anaellee_rci
"Notre mobilisation partait d'une agression sauvage que nous ne pouvions pas laisser passer et d'un ras-le-bol de la surpopulation carcérale", a indiqué Eric Pétilaire, le secrétaire générale de la Confédération générale du travail-Pénitentiaire (CGT-Pénitenciaire) sur les ondes de RCI Guadeloupe.
Depuis un temps déjà, les surveillants de la prison de Baie-Mahault ne font plus entendre des doléances, mais des exigences. Cette fois, une visioconférence avec le directeur interrégional de l'administration pénitentiaire leur a permis d'obtenir gain de cause. "Nous avons obtenu le départ du détenu-agresseur de notre établissement", assure Eric Pétilaire.
D'ici la fin du mois, cinq détenus, auteurs d'agressions et de violence quitteront le centre. Par la suite, une dizaine de prisonniers seront transférés dans des établissements de l'Hexagone.
Selon la CGT, condamnés à de lourds de peines, ils n'auraient pas dû se trouver dans les murs du centre. Le syndicat dit toutefois rester "vigilants" quant au suivi de ces engagements. "Nous connaissons notre administration, elle nous fait des promesses pour que la pression baisse", a ajouté Eric Pétilaire.
La CGT-Pénitenciaire entend s'attaquer à un autre pan de la problématique des prisons guadeloupéennes. Le centre pénitenciaire de Baie-Mahault ne proposerait pas sufisamment de formations.
Pour palier ce manque, le syndicat souhaite interpeller la Région. En France, la formation en milieu carcéral, quelle soit générale ou professionnelle, constitue l'un des outils essentiels de la réinsertion, indique le gouvernement.
Anaëlle Edom
@anaellee_rci
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