Les élèves français sont les plus mauvais de l'Union européenne en math et en science

Par 29/11/2016 - 22:38 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17

Tombés ce mardi 29 novembre 2016, les résultats de l'étude internationale TIMSS sont sans appel. Les petits Français sont nuls en math et en science. Ils affichent les pires résultats de l'Union européenne. Selon Grégory Potiron, le directeur d’Archipel des sciences, en Guadeloupe, plusieurs actions ont été mises en place pour y remédier.

    Les élèves français sont les plus mauvais de l'Union européenne en math et en science
Ils ne cessent de travailler leurs maths. Dans les classes françaises, la matière d'Archimède est préconisée au moins cinq heures par semaine. Pourtant, les résultats ne sont guères au rendez-vous.

Selon l'étude Trends in mathématiques and science study (TIMSS), publiée ce mardi 29 novembre 2016, les petits Français sont très mauvais en mathématique.

Une telle étude n'a pas été menée en France depuis 1995. Et Vingt et un ans plus tard, les résultats sont affligeants.

Les jeunes Français arrivent loin derrière l'Allemagne, l'Irlande du Nord, l'Angleterre et l'Italie. Ils affichent les pires résultats de l'Union européenne (UE) avec 488 points en mathématiques. La moyenne de l'UE étant de 527.

En science, ce n'est pas mieux. Ils sont avant-derniers et se placent tout juste devant les Chypriotes. Pour Grégory Potiron, le directeur d’Archipel des sciences, ces résultats sont d'autant plus surprenants quand on sait que la France compte des instituts scientifiques à la renommée internationale.

"Maintenant, il est certain qu'il y a du travail. Il va falloir se retrousser les manches. En Guadeloupe, nous avons déjà commencé à intervenir en milieu scolaire. Et ce, dès le plus jeune âge, je pense à la maternelle", a-t-il assuré, sur les ondes de RCI Guadeloupe, ce mardi.

Ces dernières années, la réforme des rythmes scolaires aurait permis aux partenaires locaux de proposer divers ateliers en dehors des cours. Ces derniers ont pour ambition de faire progresser nos écoliers. Mais pour Grégory Potiron, c'est encore trop peu.

Toutefois, le directeur d'Archipel des sciences reste optimiste. Il en est sûr. Les jeunes élèves guadeloupéens sont intéressés par les matières scientifiques. "A cet âge, ce sont des éponges. C'est dès le plus jeune âge qu'il faut les intéresser à la chose pour susciter à l'âge adulte des vocations".

Anaëlle Edom avec Christophe Langlois
@anaellee_rci