Une pétition lancée pour aider à retrouver Mélanie Falord
« Pour retrouver Mélanie Falord à Sainte-Rose en Guadeloupe ». Tel est l’intitulé d’une pétition lancée en ligne il y a quelques jours depuis Paris, et qui a recueilli une quarantaine de signatures. Mélanie Falord, 36 ans, résidente de Sainte-Rose, avait disparu fin janvier. Un avis de recherche avait d’ailleurs été lancé par la gendarmerie de Guadeloupe, en vain. Le corps de Mélanie Falord n’a jamais été retrouvé.
Depuis Paris, où elle réside, Laura Tulipe, amie de Mélanie, explique avoir appris la disparition de son amie Mélanie Falord au mois d’avril seulement. Elle avait parlé avec Mélanie « sur Facebook fin janvier » soit, réalisera-t-elle plus tard, juste avant qu’elle ne donne plus signe de vie. Aujourd’hui, depuis l’hexagone, la jeune femme a encore « du mal à croire à la thèse du suicide » et espère simplement « trouver des réponses » avec d’éventuels nouveaux témoins, grâce à cette pétition, lancée mercredi, pour que les proches de Mélanie "puissent faire leur deuil" si le pire était confirmé.
Une disparition signalée au bout de deux semaines
« Toutes les pistes sont envisagées », 4 mois après la disparition de Mélanie Falord, selon une source proche de l’enquête. Certains éléments de cette disparition laissent imaginer un drame personnel, une tentative de suicide de la jeune femme. Des statuts particulièrement sombres , puis un quasi adieu à ses amis sur Facebook, incarné par la photo de son poignet, peu de temps avant sa disparition, sur lequel était inscrit, en anglais, « pardon à tous, jusqu’à l’infini ». Certains proches la décrivent aussi comme "psychiquement instable".
Cependant, d’autres affirment qu’elle n’était "pas suicidaire".
La voiture de Mélanie Falord, une Toyota Yaris noire, a été retrouvée stationnée au niveau de la plage de Cluny, à Sainte-Rose, avec, à l’intérieur, ses papiers et son téléphone portable, selon nos informations. Une passante avait signalé le véhicule aux gendarmes, et des témoins ont expliqué qu’il était garé au même endroit depuis deux semaines environ.
Voilà pourquoi l’appel à témoins n’a été lancé que le 12 février alors que la jeune femme aurait en fait disparu depuis le 28 janvier.
Mélanie Falord est-elle monté dans un autre véhicule ? Est-elle partie nager et a-t-elle eu un malaise ? A-t-elle fait une mauvaise rencontre ? A-t-elle mis fin à ses jours ?
L’enquête est toujours ouverte, de nombreuses auditions ont été menées selon nos informations.
Montée à bord d’un bateau ?
Un témoignage a ravivé l’espoir de retrouver Mélanie Falord vivante, au début de l'enquête, toujours selon nos informations, l’ayant signalée "à bord d’un bateau de pêcheur", peut être partie "pour les Saintes". Mais aucun autre élément n’a permis, pour l’heure, de confirmer cette piste, selon une source proche du dossier.
Une jeune femme brillante avec de "mauvaises passes"
La jeune femme, originaire de Nantes, vivait en colocation, à Sainte-Rose. Après un brillant parcours universitaire, elle était arrivée en Guadeloupe il y a plusieurs années, où elle avait même travaillé à l’Institut Pasteur, en post-doctorat, travaillant sur la résistance de certaines bactéries aux antibiotiques, mais elle aurait ensuite connu de "mauvaises passes" selon certains proches.
Ses amis de l’hexagone, dont certains ont appris sa disparition très récemment, se mobilisent pour faire bouger les lignes. En espérant qu’"un nouveau témoin" se souvienne de cette jeune femme rousse en short et t-shirt, et qu’il contacte au plus vite la brigade de gendarmerie de Sainte-Rose au 05 90 68 67 00.
Laura Tulipe lance un appel pour aider à retrouver son amie :
