Un réseau structuré de drogues entre la Guadeloupe et Marseille

Par 29/01/2020 - 05:00 • Mis à jour le 29/01/2020 - 12:49

Retour en détails sur ce vaste trafic de drogues structuré, entre Marseille et la Guadeloupe. Plus d'une dizaine de personnes au total a été interpellée dans le sud de la France et chez nous ces derniers jours. Le résultat d'une très longue enquête et une collaboration entre les gendarmes de l'hexagone et ceux de notre île. Le cerveau de l'affaire, bien connu des autorités nationales, a eu le temps d'investir dans divers commerces et bien immobiliers.

    Un réseau structuré de drogues entre la Guadeloupe et Marseille
Marseille

La semaine dernière, au beau milieu de la nuit, 6 suspects ont été interpellés en Guadeloupe et 11 concomitamment sur Marseille et sa région. Après des mois d’enquête, sous la houlette de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, les gendarmes de la section de recherches (SR) de Marseille et ceux de la SR de Pointe-à-Pitre, assistés par des unités du département ont déclenché un vaste coup de filet simultané.

D'importantes saisies 

L’importation de résine de cannabis, mais surtout de cocaïne depuis la Guadeloupe a été à l’origine de cette minutieuse enquête, menée parallèlement et ce, malgré le décalage horaire et l’éloignement géographique. Les investigations ont demandé une incroyable technicité dans la surveillance de cette "organisation hyper structurée ». Lors des différentes perquisitions, les militaires ont saisi environ 200.000 euros en cash, 500.000 euros sur différents comptes bancaires, neuf voitures haut de gamme, des montres de luxe et 4 armes de poing. Un voyou bien connu des différents services, fait partie des interpellés en métropole.

Des investissements discrets 

Le groupe d’intervention régional (GIR) a passé au crible son patrimoine : "Ce n’est pas un flambeur, il plaçait son argent, assure le patron de la Section de recherches de gendarmerie de Marseille. L’enquête démonte qu’il a investi en sous-main dans des sociétés civiles immobilières, dans des boîtes de nuit et des restaurants mais aussi dans des commerces comme des stations-service, …". La quasi totalité des suspects marseillais présentés à la justice a été mise en examen et écrouée, trois de leurs complices présumés en provenance des Antilles ont été placés en détention provisoire.

 

 

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