Toujours de la pêche illégale dans la zone d’interdiction totale
Une nouvelle opération contre la pêche illégale a eu lieu, hier (lundi 9 octobre), dans la zone d’interdiction totale, entre Goyave et Vieux-Fort. Et une fois encore, des infractions ont été constatées.
Depuis 2009, il est formellement interdit de pêcher dans une zone du littoral du sud Basse-Terre en raison du taux d’exposition des poissons au chlordécone.
Pourtant, malgré des bouées délimitant la zone et de nombreuses actions de sensibilisation, beaucoup, aujourd’hui encore, continuent d’outrepasser cette règle.
Comment les autorités tentent de lutter contre ce phénomène ? La direction de la mer et d’autres autorités compétentes mobilisent leurs moyens pour intervenir.
Une nouvelle opération de contrôle
Hier (lundi 9 octobre), une nouvelle opération de contrôle était organisée. Et cette fois encore, les forces de l’ordre maritimes sont tombées sur de la pêche illégale.
Des casiers étaient positionnés dans la zone d’interdiction totale, qui part de la pointe de la Rose, à Goyave, jusqu’à la pointe Violon à Vieux-Fort.
Frédérique Ehrstein, cheffe du service action interministérielle de l’état et sécurité en mer :
Lors d'une dernière opération, on a enlevé une trentaine de casiers et de filets en zone d'interdiction totale. Donc, on a encore des infractions qui sont commises.
La difficulté, explique Frédérique Ehrstein, c’est que ces casiers et filets ne sont pas immatriculés. Ils n'apparaissent pas à la surface. D’où la nécessité de faire appel à des plongeurs.
Conscients des risques pour la santé
Les contrevenants sont-ils au courant de cette interdiction de pêche ? Oui, selon Frédérique Ehrstein.
Sur les personnes qui font les infractions, pour les avoir reçues en entretien pour sanctions administratives, elles ont conscience complètement de la zone chlordécone et des risques qui sont liés à la santé. Ce sont des personnes qui essaient de gagner de l'argent.
Huit casiers illégaux sortis de l’eau
Bilan de l’opération de lundi (9 octobre) : huit casiers illégaux ont pu être sortis de l'eau. À noter que ceux qui pratiquent cette pêche interdite risquent 22 500 euros d'amende et la destruction pure et simple de leur bateau.
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