L'enquête sur la mort du forcené de Trois-Rivières
Revenons sur la mort hier après-midi d’un homme de 45 ans, que les parents voulaient placer en internement d’office, mais qui a été abattu par les gendarmes après s’être retranché dans l’habitation familiale, alors qu’il aurait été armé d’un coutelas. De nombreuses questions se posent, notamment en matière de proportionnalité de la riposte des gendarmes.
Selon les éléments qui ont transpiré du côté des forces de l’ordre, ceux ci ont été appelés pour maitriser le quadragénaire, ayant dans un premier temps refusé de se soumettre aux médecins du SAMU, venus le chercher à la demande de ses parents réclamant un internement d’office. Une première patrouille serait venue sur les lieux. Essuyant un nouveau refus de l’intéressé, retranché dans une pièce de la maison de la Regretté à Trois-Rivières, ce sont par la suite des négociateurs de la gendarmerie qui auraient également essuyé un refus de l’homme.
Plus d'une dizaine de gendarmes
Avant qu’il ne soit décidé d’employer la manière forte. En entrant dans la pièce où il se trouvait, le récalcitrant aurait été armé d’un coutelas, et se serait jeté sur l’un des gendarmes, allant même jusqu’à le frapper avec son arme blanche. Coup paré par le gilet par balle. C’est alors que l’un de ses collègues tirait, blessant mortellement l’individu d’une seule balle.
L'inspection des services saisie
D’où l’enquête diligentée par la section de recherches et l’inspection des services de la gendarmerie, qui a débuté ce matin, avec l’audition des parents. Au centre des investigations, des questions sur la proportionnalité de la riposte se posent, ainsi que celle de l’imprévisibilité. Il faudra également savoir s’il n’y avait aucun autre moyen pour les militaires de faire autrement. Les différents témoins et équipes de secours sur place pourraient d’ailleurs également apporter leurs éclairages en la matière.
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