Dégradations au CHU : la direction porte plainte

Par 28/10/2022 - 14:21 • Mis à jour le 29/10/2022 - 06:56

Le CHU de Guadeloupe a une nouvelle fois été la cible de dégradations. Des étudiants ont même été contraints de quitter leurs cours. Les militants impliqués assurent agir en légitime défense.

    Dégradations au CHU : la direction porte plainte

Hier une cinquantaine de militants s'en sont pris aux écoles, institutions de formation du CHU ainsi qu'aux bureaux de l'équipe de la direction des ressources humaines du CHU de Guadeloupe. Le personnel et les étudiants ont été contraints de quitter les lieux.

Un moteur de climatisation a été arraché, l'électricité coupée, le sol et les murs du couloir d'accueil ainsi que l'accès des bureaux de la direction des ressources humaines ont été souillés par une grande quantité d'huile de vidange. 

Conséquences, de ces exactions dénoncées par la direction, le fonctionnement de la DRH est perturbé. Des mesures ont été prises en interne et en lien avec les autorités de tutelle pour que de tels agissements ne puissent pas se reproduire.

Une plainte a été déposée comme l'indique Cédric Zolezzi, directeur général adjoint du CHUG.

Les agents de la DRH sont contraints de rester chez eux ou se mettre en télétravail. Ils n'ont pas accès dans l'immédiat à leurs bureaux. Nous déplorons ces exactions puisqu'elle vise l'équipe de la DRH qui a énormément de travail pour boucler la paye mais aussi pour finaliser le calcul de la prime de service et pour préparer les élections professionnelles de début décembre. Pour les élèves de première année, nous avons dû mettre en place de la visio-conférence le temps qu'on puisse réparer les climatisation qui ont été arrachées hier. Il faut rassurer le personnel qui dans sa grande majorité souhaite venir travailler

Du côté de l'UTS-UGTG, on assume ces actions. C'est ce que dit Gaby Clavier.

Nous sommes en légitime défense à partir de maintenant. Nous avons décidé de passer à une autre phase. Nous dénonçons la violence et le mépris de la direction, le non respect de nos droits. Nous demandons la réintégration et le paiement des agents suspendus. La direction dit qu'elle attend la décision de l'Etat

Durant la crise du covid-19 et notamment à partir de l'introduction de la vaccination obligatoire, le CHU de la Guadeloupe a été le théâtre de plusieurs actions violentes et spectaculaires du collectif en lutte. 

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