Professeurs pédophiles en outremer ? L'UGTG exige des réponses

Par 05/02/2020 - 19:31 • Mis à jour le 05/02/2020 - 19:37

Face au tollé provoqué par les déclarations de l'ancienne ministre Ségolène Royal sur une radio nationale, le syndicat UGTG de Guadeloupe a par le biais d'un communiqué adressé une demande au Recteur d'Académie. Il serait question de professeurs pédophiles envoyés, selon l'intéressée, en outremer.

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Suite à ces déclarations, le syndicat UGTG veut aujourd'hui des réponses concrètes sur ces allégations qui font polémique depuis quelques jours. Dans une émission politique sur BFM TV RMC le 3 Janvier dernier, Ségolène ROYAL ancienne Ministre Déléguée à l’Enseignement Scolaire auprès du Ministre de l’Education en 1997, a déclaré : ‘’Avant, on mutait discrètement les professeurs pédophiles et si possible dans les Outre Mers comme ça c’était loin et on n’en entendait plus parler’’. "Ces pratiques cesseront, semble-t-il, avec la mise en œuvre d’une circulaire relative à la lutte contre la pédophilie, sous l’égide de Ségolène ROYAL le 27 août 1997, qui fait notamment obligation à toute personne de signaler aux autorités tous crimes ou délits dont elle aurait eu connaissance et singulièrement aux agents publics dans le cadre de l’article 40 du Code de Procédure Pénale", souligne l'UGTG.

L'UGTG veut savoir 

Face à cette problématique soulevée, le syndicat exige aujourd'hui des réponses . En s'adressant au Recteur, il indique que "ces faits révélés sont d’une extrême gravité mais ne l'étonne guère et ne peut pas se contenter du dégagement en touche du Ministre de l’Éducation". Il demande de préciser les lieux de mutation des prédateurs sexuels, aussi bien en Guadeloupe que dans les autres pays d’Outre-Mer ; d'indiquer les dispositions mise en œuvre pour rendre justice aux éventuelles victimes de "chasseurs de petits enfants autorisés par l’Etat colonial français" dixit l'UGTG dans son communiqué.

 

 

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