Harcèlement scolaire : les élèves « ambassadeurs » de la sensibilisation
Ce matin (mardi 7 novembre), la Rectrice d'Académie, Christine Gangloff-Ziegler, s'est rendue à l'école primaire Félix Laban à Saint-Claude, dans le cadre de la semaine de lutte contre le harcèlement scolaire et avant la journée nationale ce jeudi (9 novembre).
Le harcèlement à l'école reste une réalité. L'an passé, 220 signalements ont été recensés au sein de l'Académie dont 17 en écoles élémentaires.
Ce jeudi 9 novembre marque la Journée nationale de lutte contre le harcèlement.
En prévision de cet évènement, la Rectrice d'Académie était en visite, ce matin, à l'école Félix Laban à Saint-Claude. C’est l’un des établissements pilote du programme pHARe (plan de prévention du harcèlement à destination des écoles, des collèges et des lycées) qui propose des actions éducatives, pédagogiques et ludiques sur tout le territoire.
Il vise aussi à sensibiliser mais aussi informer, former et mobiliser dès le plus jeune âge avec notamment des collégiennes ambassadrices, ainsi que l’explique Christine Gangloff-Ziegler, la rectrice.
On n’est jamais déçus quand on fait appel à l’intelligence des enfants, à leur capacité de comprendre, quand on les écoute et les fait participer sur des questions de lutte contre le harcèlement. C’est un travail partenarial puisque nous avons les clubs du Rotary, la Mae et une autrice qui a accepté de s’engager avec une initiative très originale : un album sans texte. Ce qui permet à chacun de raconter son histoire à partir des images qu’il voit
Un « harcélomètre » à l'école Félix Laban
De jeunes collégiens volontaires ont été choisis pour être des ambassadeurs auprès des plus petits. Ils sillonnent les classes primaires pour porter la bonne parole. Une démarche génératrice de responsabilité et de lucidité à laquelle se sont parfaitement intégrées Angéla et Johanna, élèves au collège Rémy Nainsouta à Saint-Claude, venues pour l’occasion à l’école Félix Laban.
Notre rôle au collège, c’est d’améliorer la vie collégienne, diminuer les cas de harcèlement et de sensibiliser les CM2, les 6ème, les 5ème. Cela fait deux ans que l’on fait ça, on s’est portées volontaires et on aime beaucoup ce qu’on fait.
Pour Patrick Rénia, le directeur de Félix Laban, l'investissement de ses élèves est, lui aussi, réel.
Ils sont très réceptifs et impliqués dans le projet. L’objectif, c’est que les élèves de CM2 deviennent des ambassadeurs « Non au Harcèlement » et aillent expliquer les choses aux CP. Et, au fur et à mesure, que l’on renouvelle les choses et que les CM1 deviennent les futurs ambassadeurs. Les élèves ont construit un « harcélomètre », que les ambassadeurs ou les élèves eux-mêmes vont pouvoir utiliser pour mesurer si telle ou telle action est du harcèlement ou non et comment on réagit
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