Les acteurs de la canne se réunissent ce mardi
L’Iguacanne, l’État, la Région et le Département seront réunis ce mardi 4 février à la DAAF aux Abymes afin de s’entendre sur une date de début de campagne sucrière 2025.
3 organisations de planteurs (Coordination rurale, FDSEA et UPG), réunies en intersyndicale, demandent plus d’investissement financier de la part de Gardel quant à leur rémunération. Elles ne feront pas blocage au démarrage de la campagne, mais jugent que l’effort est possible.
Une préconisation des experts
Alex Bandou, secrétaire général de l’Union des producteurs de Guadeloupe.
Nous avons la chance aujourd'hui d'avoir un outil qui est le Rapport des experts, qui nous fournit un certain nombre de préconisations. Quelques points que nous pouvons faire avancer assez rapidement pour la récolte 2025.
La principale revendication de l’intersyndicale porte sur la capacité d’extraction et sa rémunération totale.
Nous avons formulé une demande, demandant effectivement à chaque usine de se caler sur leur capacité d'extraction afin de pouvoir payer 100% de sucre produits par les usines. L'usine de Gardel a toujours produit plus de sucre qu'elle ne nous paie. À l'époque, c'était 10 mille tonnes. Le fait qu'on a fait monter le coefficient d'extraction qui agit au sein de la formule à 0 840 aujourd'hui, le rapport nous dit que l'usine, encore aujourd'hui, produit 7 000 tonnes de sucre en trop par rapport à ce que nous sommes payés. Donc, par conséquent, nous demandons à l'usine Gardel d'appliquer son propre coefficient d'extraction, donc sa capacité d'extraction, dès le départ, sur le prix de la tonne de cannes, ça sera appliqué. Sauf que l'usine nous propose un partage de résultats en fin de campagne.
Un partage de résultats proposé par Gardel et qui ne convainc pas les organisations.
Pour l’heure, la date du démarrage de la campagne espéré dans les prochains jours reste attendue pour une récolte estimée à un peu moins de 500 000 tonnes de cannes.
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