La pêche aux oursins blancs est réouverte en Guadeloupe
La pêche aux oursins est réouverte du 7 au 15 janvier. Elle avait été fermée le 19 décembre dernier sur demande du comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de la Guadeloupe. Cette pêche est très réglementée .
La pêche aux oursins blancs est réouverte jusqu’au 15 janvier Cette pêche avait été fermée le 19 décembre dernier sur demande des professionnels de la mer. Le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de la Guadeloupe avait en effet remarqué que les ressources étaient en danger. Les prélèvements montraient en effet une faible quantité de gonades dans les échinodermes pêchés. Les nouveaux prélèvements réalisés ces derniers jours sont positifs. Ils montrent en effet que le taux de maturité est désormais suffisant pour ne pas mettre en péril la ressource.
Une réglementation stricte
La pêche aux oursins est très réglementée. Elle n’est ouverte qu’aux marins-pêcheurs professionnels détenant une autorisation annuelle de pêche délivrée par la direction de la mer, dont le renouvellement est soumis à déclaration de capture, et respecter la taille minimale de capture de 10 cm. Les pêcheurs professionnels sont libres de manipuler les gonades à terre ou en mer, à bord dans les conditions réglementaires d’embarquement. Cela implique donc un respect scrupuleux de la réglementation sur le plan sanitaire, et les conditions de travail. Les professionnels de la mer doivent être en mesure de produire les justificatifs attendus lors des contrôles. C’est la condition sine qua non pour préserver l’activité et surtout garantir la sécurité alimentaire des consommateurs.
La préfecture a d’ailleurs tenu à rappeler la réglementation. Les vendeurs présents sur les marchés à poissons doivent être en mesure de produire les autorisations administratives et notamment le récépissé de déclaration d’activité délivré par la direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt. La traçabilité des produits doit pouvoir être justifiée quelques soient l’opérateur : pêcheurs, mareyeurs,poissonnier ou restaurateur.
Enfin les étals doivent comporter des panneaux précisant le nom des espèces commercialisées, la zone de capture et le prix de vente correspondant. En cas d’absence de pièces justificatives, d’infraction aux règles sanitaires ou de constat de sous-taille, les produits de la mer peuvent être saisis.
Les contrevenants s’exposent à la fermeture administrative de leur activité et à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu’à 22 500 €.
Photo de Pierre-Yves Pascal
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