Un narcotrafiquant martiniquais, recherché par Interpol, arrêté au Venezuela
Le trafiquant de drogue français d’origine martiniquaise, Gilles Tepie, condamné en France à 18 ans de prison, a été arrêté au Venezuela sur des indications fournies par la France, a annoncé, hier (lundi 29 janvier), l'armée vénézuélienne.
Agissant sur « des renseignements fournis par les autorités françaises », l'armée vénézuélienne a « réussi la capture dans l'état de Carabobo (nord) d'un citoyen français, notice rouge d'Interpol pour trafic international de drogue », selon le communiqué diffusé sur X par le général Domingo Hernandez Larez, chef du commandement stratégique opérationnel.
En el marco del Convenio de Cooperación Bilateral en materia de lucha contra las Drogas entre Venezuela y Francia, efectivos de la #FANB procesaron información de inteligencia aportada por autoridades francesas, logrando la captura en el estado Carabobo de un ciudadano de… pic.twitter.com/SsvUxCfyAa
— GJ. Domingo Hernández Lárez (@dhernandezlarez) January 29, 2024
« Capturé »
Le tweet est accompagné d'une photo de Tepie Gilles Hervé avec la mention « Capturé », son numéro de passeport et la mention « Code rouge Interpol pour trafic international de drogue ».
Le texte précise qu'une complice vénézuélienne a été également arrêtée.
Gilles Tepie, qui a grandi à Ravine Vilaine en Martinique, a été condamné en mai 2014 à 18 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris. Il était un des personnages centraux du trafic de stupéfiants démantelé en 2010 lors de la saisie à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) de 111 kg de cocaïne, importés du Venezuela.
Multirécidiviste
Au moment de sa condamnation, Gilles Tepie, multirécidiviste, était déjà incarcéré au Venezuela, condamné à seize ans de prison également pour trafic de stupéfiants.
Il avait été arrêté à Caracas en avril 2011. Un an plus tard, la Cour suprême de justice (CSJ) du Venezuela avait déclaré qu'il convenait de l'extrader vers la France, mais avait reporté l'extradition à une date non précisée parce qu'il devait d'abord faire l'objet d'une procédure judiciaire au Venezuela.
Les raisons pour lesquelles il était à nouveau en liberté ne sont pas claires pour le moment.