En 2023, El Niño a fait des ravages en Amérique latine

Par 16/05/2024 - 05:00

En Amérique latine, l'année 2023 enregistre des records de chaleur entraînant également des catastrophes climatiques sans précédent, selon l'Organisation météorologique mondiale, une agence de l'ONU.

    En 2023, El Niño a fait des ravages en Amérique latine
Amazonie. Photo d'illustration

El Niño a des conséquences bien visibles en Amérique latine, selon un récent rapport de l'Organisation météorologique mondiale. Ce phénomène, qui survient lorsqu'il y a une diminution des eaux froides remontant à la surface de la mer en Amérique latine, entraîne une nette augmentation des températures à la surface de la mer et donc un réchauffement de l'atmosphère.

Selon l'agence de l'ONU, l'Amérique latine a ainsi enregistré en 2023 un nombre record de catastrophes météorologiques, dont 67 épisodes hydrologiques et climatiques.

77% d'entre eux sont liés à des tempêtes ou des inondations, d'après le rapport de l'OMM qui s'appuie sur les données du Centre de recherches sur l'épidémiologie des catastrophes (CRED).

Par ailleurs, l'OMM juge « insuffisants » les services météorologiques et climatiques fournis en Amérique latine et dans les Caraïbes.

2023, l'année la plus chaude jamais enregistrée

Un « changement majeur » dans la répartition des précipitations est observé en 2023, d'où l'apparition de sécheresses, des feux de forêt, ainsi que d'inondations et de glissements de terrain.

L'OMM fait mention de l'intense sécheresse du rio Negro, un des plus grands cours d'eau de l'Amazonie, qui a enregistré, en 2023, son niveau le plus bas depuis 120 ans. Une diminution du flux qui a fortement perturbé le trafic maritime.

L'année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée en Amérique latine, avec des mesures effectuées au Mexique avec 51.4°C en août, et un hiver austral mesuré au Brésil à 41°C, malgré l'espoir de températures plus fraîches en cette période. L'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et le Pérou ont également enregistré leurs températures les plus élevées pour un mois de septembre.

Toutes ces observations ont révélé une élévation croissante du niveau de la mer ainsi qu'un recul des glaciers. L'organisme a mis en garde la population quant à l'accélération de l'élévation du niveau de la mer.


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