Le carnaval des Antilles s'affiche à Paris

Par 11/02/2024 - 09:34

Le photographe guadeloupéen Charles Chulem-Rousseau met à l’honneur la richesse et la dynamique des traditions carnavalesques des Antilles jusqu’au 18 février, à Paris.

    Le carnaval des Antilles s'affiche à Paris

Le photographe guadeloupéen Charles Chulem-Rousseau a réalisé le vernissage de son exposition « Mi-Màs », jeudi soir (8 février), dans la galerie Wawi, à proximité de la place de la République, à Paris. Elle sera visible jusqu'au 18 février.

C’est une exposition qu'il a déjà présentée dans l'Hexagone et qui met à l'honneur les richesses et la dynamique des traditions carnavalesques.

Charles Chulem-Rousseau a confié ses espoirs de faire rayonner la culture antillaise à travers ses photos.

Je me vois comme un ambassadeur de mon pays. Je montre les belles choses qui se passent chez moi. Et on doit se mettre en avant pour montrer la richesse de notre région. Pour la plupart, ce sont des images qui sont en mouvement parce que le mas est en mouvement. Le mas est un déboulé. C’est ce que j'essaie de montrer dans mes images. L'Esprit Mas qui est quelque chose à percevoir, à sentir et qui est impalpable, mais aussi palpable avec tout le côté mystico-religieux.

Le photographe espère que son exposition donnera envie aux visiteurs d’aller voir le carnaval de la Guadeloupe.

Une autre exposition à Marseille

L'art de nos territoires a le vent en poupe en ce moment. Une autre exposition, qui met en avant des créateurs issus de la Caraïbe est actuellement proposée à Marseille, à la friche Belle de Mai. Elle sera visible jusqu'en juin prochain.

Intitulée « Des Grains de poussières sur la mer », elle a déjà été présentée, notamment aux États-Unis, et regroupe une vingtaine d'artistes plasticiens guadeloupéens, martiniquais, guyanais et haïtiens.

Parmi eux, Jérémie Paul, natif de Guadeloupe, expose deux œuvres, « L'Ecume de ma mère » et « Les bottes de mon oncle », qu'il adapte en fonction de son lieu d'exposition.

J'ai un espoir de déclencher des promenades qui fassent sens sur la façon d'accrocher une œuvre, la façon de présenter un châssis, la façon de rendre artificielle une paire de bottes, de parler du sensible d'une autre façon, d'une façon qui est propre au territoire de Marseille là en l'occurrence.

Cette exposition, explique l’artiste, provoque des rencontres et rassemble.

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